Le 1er mars, le tribunal judiciaire de Paris a condamné la CFDT de Laurent Berger.

C’est la 3ème fois que notre syndicat gagne au tribunal contre la CFDT.

En février 2015, la CFDT mettait notre syndicat sous tutelle en raison de profonds désaccords politiques concernant le travail du dimanche voulu par Macron, à l’époque ministre de l’Économie.

La cour d’appel de Paris avait annulé cette mise sous tutelle et condamné la CFDT pour abus de pouvoir.

Depuis, notre syndicat est devenu totalement indépendant, ne vivant que des cotisations de ses adhérents.

Cette indépendance financière nous permet d’être libre de nos actions et d’avoir un fonctionnement horizontal, véritablement démocratique, avec des mandats révocables.

Une liberté à tout point de vue à laquelle nous ne pourrions plus renoncer aujourd’hui !

Pourquoi le TJ de Paris a-t-il encore condamné la CFDT le 1er mars dernier ?

Parce que la Confédération de Laurent Berger n’a pas respecté les demandes expresses de la cour d’appel de Paris.

En effet, la cour d’appel avait exigé que la CFDT nous restitue tous les documents qu’elle nous avait volés : les documents comptables, les bulletins de nos adhérents, etc.

La CFDT ne s’est exécutée qu’en partie, conservant les documents les plus sensibles… et prétendant à la barre qu’elle les avait purement et simplement détruits !

Une mauvaise foi que le juge n’a pas manqué de relever en exigeant à nouveau que la CFDT nous rende les documents soi-disant détruits… Avec des astreintes en cas de non-exécution de cette décision.

Ce nouvel épisode montre comment les grandes centrales syndicales, dont la CFDT, traitent leurs propres troupes lorsqu’elles sont un peu trop revendicatives… A lire.

Cela démontre aussi à quel point ceux qui se nomment eux-mêmes des « partenaires sociaux » se croient au-dessus des lois et se passent de tout fonctionnement réellement démocratique. Les décisions viennent d’en haut et ne souffrent aucune réelle contestation interne.

Voilà pourquoi nous en sommes partis. Pour faire du vrai syndicalisme, connecté au terrain, proche des gens et au service de nos adhérents.

Et pour toujours garder le même cap : remettre l’humain au centre des décisions.

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