On peut dire que les salariés auront été gâtés avec les gouvernements successifs !

En matière de destruction des acquis sociaux, ce projet de Loi est une référence en la matière, dans la continuité du gouvernement précédent, en plus hard.

En effet, ce projet de Loi, qui s’inscrit dans la continuité d’autres dispositions présentes dans la loi du 14 juin 2013 de sécurisation de l’emploi (avec un gouvernement qui mise sur la domestication de la CFDT), n’est qu’un copier/coller des revendications du MEDEF.

La ministre du travail, Myriam EL KHOMRI, qui, il y a quelques semaines, ne connaissait pas les règles de renouvellement de CDD, nous accouche d’un projet de Loi digne d’un certain Nicolas SARKOZY Manuel VALLS (détricotage du code du travail, mise à mal des 35 heures, pression à la baisse sur les salaires, moindre rémunération des heures supplémentaires, licenciement des salariés récalcitrants, contournement des syndicats).
Un retour au 19ème siècle avec des salariés livrés en pâture au patronat :

– semaine de 46 voire 60 heures
– salaires modulables à la baisse (travailler à crédit !)
– plafonnement des indemnités prudhommales
– non-paiement des astreintes non travaillées
– baisse de la majoration des heures supplémentaires (payées moins et plus tard !)
– moins de recours en cas de licenciement économique (dans la lignée de l’ANI)
– le retour du livret ouvrier avec le Compte Personnel d’Activité
– mort du droit syndical
– etc…
Faut-il rappeler que, grâce au Pacte de Responsabilité et au CICE (Crédit Impôts Compétitivité Emploi) des dizaines de milliards d’euros (16 milliards d’€ en 2015) ont été jetés dans la fournaise des dividendes et des placements financiers. Calculez ce que 40 milliards auraient pu utilement financer : au moins 400 000 emplois annuels convenablement rémunérés, autant de chômeurs en moins, de consommateurs en plus relançant l’activité, de postes utiles pour l’éducation, la santé, la culture, la transition énergétique… Mais ils ont été détournés vers les profits.
Et ils veulent faire croire aux salariés que leurs Droits sont responsables du chômage…

Face à cette déclaration de guerre, le SCID est et restera du côté des Résistants.
Il se joindra à toutes manifestations contre ce projet de Loi.