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François Bayrou dégage, et alors ?

Hier 8 septembre 2025, l’Assemblée nationale a acté la chute de François Bayrou. En perdant le vote de confiance, ce Premier ministre parachuté par Macron a été balayé par une majorité de députés.

Cet « effondrement » politique n’est pas surprenant, il fait suite aux effondrements précédents.

Mais qu’on se le dise : ce théâtre politicien n’impacte en rien nos actions. A partir du 10 septembre, nous lançons le boycott de la carte bancaire et le soutien à toutes les actions capables d’avoir un réel impact politique.

La chute de François Bayrou n’intéresse que la Presse

Le gouvernement de François Bayrou est tombé après un revers qualifié d’historique : 364 voix contre, 194 pour, 15 abstentions. Une humiliation pour la Presse.

Le Monde rappelle que c’est la première fois qu’un Premier ministre est renversé ainsi sous la Ve République.

D’autres articles s’appesantissent sur la défaite cuisante d’un homme usé, symbole d’un système à bout de souffle.

Oui, et alors ?

François Bayrou dégage, et alors ?

Soyons clairs : voir tomber Bayrou ne change rien à nos vies.

Ni les fins de mois impossibles, ni les salaires bloqués, ni les factures qui explosent.

Qu’ils s’appellent Bayrou, Macron ou demain un autre pantin, ils ne nous représentent pas. Ils défendent les banques, les multinationales, jamais les salariés.

Nous ne marcherons pas dans leurs manipulations politiciennes.

Le 10 septembre : notre vrai rendez-vous

Le 10 septembre 2025, ce ne sera pas une mascarade parlementaire. Ce sera l’expression directe du peuple, des travailleurs, de tous ceux qu’on méprise :

  • Boycott massif de la carte bancaire : reprenons le contrôle de nos échanges, soutenons les commerces de proximité et l’usage du cash, librement.
  • Soutien à toutes les actions fortes et déterminées, capables de faire trembler le pouvoir et d’établir un rapport de force.

Ici, pas de votes arrangés entre politiciens. Ici, c’est la dignité du peuple qui s’exprime.

« On ne va pas pleurer sur François Bayrou »

Pendant que Bayrou occupe les plateaux télé, des millions de salariés continuent de souffrir.

Salaires insuffisants pour vivre, harcèlement, exploitation : voilà la vraie vie. Et en plus, on nous culpabilise ?

Nous, syndicalistes de terrain, mesurons vraiment l’épuisement et la colère des gens.

Pour rappel, un salarié injustement sanctionné peut consulter nos ressources sur la sanction disciplinaire

Car notre action ne se limite pas aux discours : nous donnons des armes concrètes pour résister.

La chute de Bayrou : une anecdote de plus

La chute de François Bayrou est une anecdote dans l’histoire d’une élite à bout de souffle.

Le vrai rendez-vous, c’est le 10 septembre. Nous n’attendrons pas qu’un nouveau Premier ministre tombe du ciel : nous prendrons nous-mêmes la parole.

Dans la rue, dans les entreprises, dans la vie réelle.

Le SCID : pour remettre l’humain au centre des décisions