Voilà ça y est, LVMH le groupe milliardaire se frotte les mains : son grand magasin parisien Le Bon Marché a enfin son accord pour ouvrir les dimanches !

Et grâce à qui ? On vous le donne en mille : la CGC et la CFDT.

Vous savez, les « progressistes », ceux qui accompagnent les régressions – pardon – les réformes du Code du Travail.

Ces deux organisations « syndicales » sont soi-disant majoritaires, ce qui signifie que les autres ne peuvent pas s’opposer à l’accord qui a été signé.

Pour savoir ce que nous pensons de cet accord, voir notre article du 23 novembre : «l’accord ultra libéral».

Nous avons quand même du mal à comprendre que la CGC, qui représente l’encadrement, ait signé un tel accord.

CFDT Droits Harcelement travail licenciement le bon marchéEn effet, qui peut croire que les cadres auront le choix ? Personne.

Les cadres devront assurer les permanences des dimanches. Bien évidement ils subiront les pressions conjuguées de leur hiérarchie et de leurs collègues qui ne veulent pas se taper tous les dimanches.

Même leur équipe ne comprendrait pas qu’elle fasse les dimanches et pas leur chef…

Quant à la CFDT… Bon, on sait qu’elle est plus une organisation facilitatrice que contestatrice mais quand même !

La CFDT du Bon Marché avait fait « une enquête » auprès des salariés en juin dernier pour leur demander s’ils voulaient travailler les dimanches.

Excellente initiative !

Résultats de l’enquête de la CFDT du Bon Marché :

  • 1 salarié sur 2 ne voulait pas travailler le dimanche,
  • 60% d’entre eux subissaient déjà des pressions pour travailler le dimanche,
  • les salariés ne souhaitaient pas que le magasin ouvre TOUS les dimanches !

Forte de cette enquête de terrain, la CFDT décide en toute logique de signer un accord pour ouvrir TOUS les dimanches.

CQFD.

De notre côté, nous ne baissons pas les bras et étudions tous les recours pour contrer ces dérégulations toujours plus agressives du temps de travail qui bouleversent la vie des salariés et celles de leurs proches.

Le SCID : pour replacer l’humain au centre des décisions